Informations bibliographiques :
Les livres
De Charles Maurras :
« Pierre Boutang trouvait qu' "une espèce de perfection guerrière" caractérise l'essai de Charles Maurras Trois idées politiques, qui fut composé en 1898 et légèrement augmenté en 1912. »
« Dans ce volume c'est l'esprit grec dans toute sa pureté, sa splendeur, sa perfection, qui s'exprime ; une citation d'Anaxagore sur le "Noûs", l'Intelligence, ne vient pas figurer par hasard. »
« Si Maurras décida de traiter de trois idées, celle de Chateaubriand, puis celle de Michelet, et enfin celle de Sainte-Beuve, c'est qu'il s'attache à la démarche épistémologique grecque du ternaire, que l'on retrouve dans les règles de la rhétorique (ethos, logos, pathos), ou de la formulation d'un raisonnement (thèse/antithèse/synthèse ou les articulations d'un syllogisme : prémisses majeures et mineures dont on tire une conclusion), qui au fond découlent du grand principe d'identité entre le bien, le vrai et du beau, du principe que l'Un se réalise dans le Trois. »
« Cet ouvrage est le discours de la méthode maurrassien, où il développe son idée d' "empirisme organisateur" et expose son intention profonde : regrouper Le Play et Taine, Comte et Bonald, soit deux écoles a priori antagoniques, le positivisme et les contre-révolutionnaires. »
« Maurras rejette autant ceux pour qui l'âge d'or se situe uniquement dans le passé – Chateaubriand – que ceux qui ne le voient que dans le futur – Michelet –, érigeant le maître de la critique littéraire Sainte-Beuve en antidote de ces deux apories, celui qui marche sur ces deux jambes, quand l'un marche sur quatre et l'autre sur trois, pour reprendre l'énigme du Sphinx. » (présentation sur le site Je Suis Français).
« Maurras s'est-il converti ? »
« La correspondance que Maurras entretint pendant 16 ans avec les carmélites de Lisieux permet en tout cas de se faire une idée de son parcours spirituel. S'y entremêlent des échanges avec Rome, et notamment la très personnelle et émouvante lettre de Pie XI à Maurras. »
« Tout au long de ce processus apparaissent l'autorité (les papes l'écoutent), l'intelligence politique et psychologique et la profondeur spirituelle de Mère Agnès, sœur aînée et mère de substitution de sainte Thérèse. Mais elle ne décide rien concernant Maurras sans en avoir délibéré avec sa sœur Céline, carmélite elle aussi, et sœur Madeleine, entrée au Carmel avec sa propre sœur en offrande d'elles-mêmes pour la conversion de Maurras : c'est ce que Maurras appellera le "Conseil d'État tenu par des anges", dont il fut le bénéficiaire surpris, consentant, tout en refusant de se laisser entraîner au-delà de sa propre raison. Jusqu'à l'accompagnement final par le chanoine Cormier. »
« Une publication-événement donc, pour les 70 ans de l'entrée dans la Vie de Charles Maurras, le 16 novembre 1952, menée par des membres de l'Association des Amis de la Bastide du Chemin de... Paradis. » (présentation de l'éditeur).
« Tirant ses origines du voyage que fit Charles Maurras à Athènes à l'occasion des Jeux olympiques de 1896 pour le compte du journal La Gazette de France, l'ouvrage Anthinéa – sous-titré D'Athènes à Florence – est une déclaration d'amour au monde méditerranéen, plus précisément à sa partie septentrionale. »
« Ses îles, ses côtes, – de la Provence à la Grèce en passant par la péninsule italienne – sont explorées pour être magnifiées. »
« Ce carnet de voyage composé au tournant du XXe siècle, avec des rajouts ultérieurs (jusqu'en 1919), rend compte de façon lumineuse de la manière dont la modernité affectait alors l'espace méditerranéen ; l'adjectif "lumineuse" n'étant pas choisi au hasard : le fondateur de l'Action Française ne nous éclaire pas seulement par ses réflexions politiques extrêmement lucides, il transmet par ses rigoureuses descriptions une atmosphère, un esprit du lieu, qu'inondent les rayons du soleil entourés par un azur pur à la beauté proverbiale. »
« C'est ça la Méditerranée. Un lac géant qui a donné naissance à la Civilisation. Telle est sa thèse – discutable, évidemment – : pour Maurras la Civilisation vient de Grèce, et de nulle part ailleurs, ce qui valut la condamnation d'Anthinéa par le pape Pie XI en 1926, soucieux de la primauté de Jérusalem sur Athènes. »
« Mais Maurras y soutient aussi que ce substrat grec a été prolongé avec Rome, qui se fit maître de cette mer – mare nostrum –, puis avec la Chrétienté médiévale, qui avait la France pour clé de voûte. »
« Quelques jours avant une réunion organisée dans sa Provence adorée pour commémorer les 70 ans de sa mort, Belle-de-Mai Éditions propose ainsi à chacun de découvrir ce fleuron de la littérature française. » (présentation sur le site Je Suis Français).
De Jacques Bainville :
« Il ne décrit pas mais explique l'histoire de France. »
« "Les Français ne sont ni une race ni un empire; ils sont mieux, ils sont une nation". Pour Jacques Bainville, ce qui a fait la France, ce sont essentiellement ses rois, le christianisme et les guerres européennes à travers un processus historique long et complexe. Son peuple est un mélange. Ses frontières ne sont pas naturelles. Elle est une invention, "œuvre de l'intelligence et de la volonté". »
« Cette vision, Jacques Bainville l'expose en un peu plus de 300 pages dans lesquelles il réussit à expliquer toute l'histoire politique et diplomatique du pays en termes de causes et de conséquences. Il le fait dans un style limpide, avec un rare esprit de synthèse et un indéniable talent de narrateur. » (présentation de l'éditeur).
« Les Conséquences politiques de la paix est un ouvrage écrit en 1920 par Jacques Bainville, dans lequel est dénoncé le traité de Versailles de 1919 en ces termes célèbres : "Une paix trop douce pour ce qu'elle a de dur, et trop dure pour ce qu'elle a de doux". Bainville, dans cette analyse majeure, y décrit le processus de déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, à savoir l'annexion de l'Autriche par le Reich, la crise des Sudètes avec la Tchécoslovaquie et un pacte germano-russe contre la Pologne. Profondément anticommuniste et antiallemand (tout en vouant à ce peuple une certaine admiration), il eut une vision de l'avenir du XXe siècle qui a été dans une large mesure vérifiée avec la Seconde Guerre mondiale. »
« Chef-d'œuvre inégalé, l'ouvrage de l'historien de l'Action Française est un modèle de prospective historique en ce qu'il dénonce le Traité de Versailles comme ne détruisant pas l'œuvre de Bismarck mais qui même, dans certains domaines, la renforce. Ainsi, même si le pays reste dans un système fédéral, l'autorité politique de Berlin a été fortifiée. L'émiettement politique et démographique de l'Europe centrale avec la destruction de l'Autriche-Hongrie crée un déséquilibre face à une Allemagne forte de plus de 60 millions d'habitants, situation ne pouvant appeler qu'à des troubles en tout genre. »
« Pierre Hillard, dans sa préface, apporte des informations inédites expliquant les origines profondes conduisant au désastreux Traité de Versailles. Il ajoute, notamment, des éléments propres aux considérations de Bismarck dans ses craintes de ne pas voir l'unité allemande dans les années 1860. Après la défaite française en 1870, il avait compris qu'une France républicaine pouvait lui rendre service. C'est le même état d'esprit que l'on retrouve à Versailles et qui sauve, d'une certaine manière, l'œuvre de Bismarck. "Il est dit que la perfection n'est pas de ce monde. Le tour de force de Jacques Bainville dans ce livre est d'avoir prouvé le contraire". Pierre Hillard. » (présentation de l'éditeur).
De Georges Bernanos :
Réédition : La Grande Peur des bien-pensants, aux éditions Kontre Kulture (414 pages).
« En 1917 mourait Édouard Drumont, auteur de La France juive, fondateur du journal La Libre Parole et initiateur du mouvement qui allait devenir l'Action française. Quelques années plus tard, alors qu'il est tombé dans l'oubli, Georges Bernanos éprouve le besoin de rendre hommage à sa mémoire et de le faire connaître à la jeunesse de son temps. Mais au-delà de la vie, de l'œuvre ou des opinions de Drumont, c'est bien une époque qu'il décrit, celle des débuts de la IIIe République, de l'assaut des radicaux voulant imposer la laïcité, des traîtres et des « chéquarts », celle du Ralliement — soumission à la République demandée par le pape Léon XIII aux monarchistes catholiques —, celle de l'affaire Dreyfus, de l'expulsion des congrégations religieuses, jusqu'à l'éclatement de la Grande Guerre… »
« Chrétien révolté, antilibéral et antibourgeois, Bernanos nous livre ici une brillante analyse de quarante-cinq ans d'histoire de France, de la Commune au scandale du canal de Panama, des mystifications de Léo Taxil aux conséquences du décret Crémieux. Fustigeant les pouvoirs de l'Argent et la spéculation, il dénonce ceux qui, serviles et soumis, indifférents au bien commun et ne songeant qu'à se concilier les faveurs des puissants, les servent : les bien-pensants. Qu'ils soient républicains, socialistes, juifs, chrétiens, francs-maçons, parlementaires, prêtres ou militaires, ils sont les véritables fossoyeurs de la France. » (présentation de l'éditeur).
Autres ouvrages d'intérêt :
« Nous voici retournés au cœur des contradictions qui rendent cette histoire décisive. Parce que les Grecs se sont posé les questions que nous n'avons cessé de retrouver depuis. Parce qu'ils ont consigné avec une clarté sans pareille les différentes réponses possibles. Qu'ils ont analysé avec minutie les tenants et aboutissants des cas de conscience dont seraient tissés pour toujours nos débats politiques. Ils ont eu le génie de donner aux événements de leur histoire une portée universelle en dégageant ce qui relève, dans leurs causes, des permanences de la nature humaine ; ce qui tient, dans leurs conséquences, des lois de la politique. »
« Parcourant le Ve siècle grec, des origines des guerres médiques à la fin de la guerre du Péloponnèse, Michel De Jaeghere ne se contente pas ici de faire le récit frémissant de cet apogée de la civilisation hellénique. Il a suivi à la trace les débats, les dilemmes, les conflits inhérents à la naissance du patriotisme, de sa dilatation dans le panhellénisme à sa caricature en volonté de puissance, et de l'échec tragique auquel la tentation de l'impérialisme avait conduit Athènes, aux crises de sa démocratie. Fidèle à la méthode inaugurée dans son Cabinet des antiques (Les Belles Lettres), il prend appui sur Hérodote, Thucydide, Isocrate, Platon, quelques autres, pour faire dialoguer les textes antiques avec notre propre histoire et tenter de dégager, dans l'expérience des Grecs, ce qu'ils ont à nous dire d'essentiel, de vital sur nous-mêmes. L'histoire du grand siècle d'Athènes en sort comme rajeunie. » (présentation de l'éditeur).
« Tradition et modernité furent la boussole de l'historien Numa-Denys Fustel de Coulanges (1830-1889), durant sa vie tout entière consacrée à la recherche, et souvent à la polémique, avec ses pairs, historiens issus de l'érudition allemande, ou des jeunes générations de la Sorbonne. Auteur pionnier par bien des aspects, Fustel de Coulanges a laissé une œuvre immense, et aujourd'hui méconnue, sur les origines des institutions sociales et politiques de la Cité antique, et sur celles de l'Ancienne France. Par son œuvre de pédagogue, comme professeur à la Sorbonne et à l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, et comme directeur de cette institution, il a formé plusieurs générations d'historiens. Si certaines de ses idées ont vieilli, si d'autres ont été complétées largement par la recherche historique, d'autres sont toujours valables. Dans son ensemble, son action peut être considérée comme fondatrice dans l'historiographie française. »
« Cette biographie a pour ambition de faire (re)découvrir cet historien et polémiste parfois cité, et souvent peu lu. Appuyée sur une lecture intégrale de son œuvre et des archives inédites, elle étudie la vie et l'œuvre de Fustel de Coulanges, en la replaçant dans son contexte historique et intellectuel. Enfin, ce livre s'attache à une réflexion sur l'actualité des thèses de Fustel de Coulanges et sa postérité. »
« Pour aujourd'hui, Fustel de Coulanges est un historien de la clarté, de l'unité et de la continuité, à redécouvrir avec un regard critique. » (présentation de l'éditeur).
« Faut-il croire, qui faut-il croire, que faut-il croire ? Selon l'auteur, depuis quelques années, nous sommes confrontés à des obligations ou des interdictions de tous ordres. On ne peut plus dire tel ou tel mot, on ne peut plus exprimer telle ou telle pensée. La censure s'exerce à tous niveaux dans de nombreux aspects de la vie quotidienne. »
« Associées à ces interdits, de nouvelles croyances ont été créées dans différents domaines. Ces nouveaux dogmes sont répétés chaque jour dans tous les médias et repris à l'envi par les réseaux dits "sociaux". Ils sont soutenus par l'idée également implantée que la mort à brève échéance menace ceux qui chercheraient à s'en dégager. »
« Prenant comme exemples les obligations de croire les plus marquantes de ces dernières années, l'auteur en définit les racines, en montre les rouages, en dénonce les auteurs. »
« La politique et la littérature ont toujours été présentes dans mon enfance. Un atavisme familial, sans doute... C'est dans ma famille qu'est née ma passion pour la France, pour sa langue, pour la civilisation dont elle est encore porteuse, malgré les efforts que déploient tous ceux qui veulent la détruire, et ils sont nombreux au sein du monde politique dont le rôle serait pourtant de la défendre. J'ai le bonheur d'être père de neuf enfants à qui j'ai enseigné de ne pas suivre les clameurs de la foule, mais d'aller voir derrière le rideau du théâtre pour discerner la réalité ou tout au moins mettre en doute celle qu'on voulait leur imposer. Plus de quatre décennies de travail dans l'industrie pharmaceutique - dont trente-cinq années avec l'Amérique latine - m'ont apporté le respect des peuples et la compassion pour leurs souffrances. » (présentation de l'éditeur).
« Personnalité emblématique d'un XIXe siècle tourmenté, le comte de Chambord, "Enfant du miracle", n'a jamais régné mais son magistère intellectuel demeure bien réel et son combat social toujours d'actualité. Il fut un repère moral pour ses partisans, autant que pour ses adversaires républicains et orléanistes, se heurtant sans cesse au principe qu'il s'efforça d'incarner : "Ma personne n'est rien ; mon principe est tout". Et s'il est vrai que l'essence doit s'actualiser dans l'existence, le prince de Bourbon parvint à maintenir la royauté traditionnelle présente à l'esprit de tous, en particulier parmi les couches populaires, renouant ainsi avec la vieille alliance de la royauté et du tiers-état, du trône et du peuple. »
« Seize auteurs présentent le fruit de leurs travaux dont plusieurs inédits menés autour de la personnalité, de la pensée et de l'action du Prince. Entre le bicentenaire de sa naissance (29 septembre 1820) et le 140e anniversaire de sa mort (24 août 1883), ce livre qui puise aux sources les plus récentes de la recherche fixe pour plusieurs décennies une étape décisive dans l'historiographie du comte de Chambord. » (présentation de l'éditeur).
Contributions de : Mgr Louis de Bourbon, duc d'Anjou ; Benoît Courtin ; Michel David ; Patrick Guibal ; Antonin Macé de Lépinay ; Korantin Denis ; Jean-Paul Clément ; Rémy Hême de Lacotte ; Père Augustin Pic ; Philippe Pichot-Bravard ; Franck Bouscau ; Mathias Martin ; Patrick Delon ; Benoît d'Audiffret ; Yves Tillard ; Marie-Pauline Deswarte & Guillaume Bernard.
« Au même titre qu'un bûcheron venant trancher des racines, la Révolution française est à la fois destructrice d'un monde, et fondatrice d'un nouvel ordre. Tandis que ses thuriféraires en ont fait l'acte de naissance bâtisseur d'une ère nouvelle, une rupture entre le "monde ancien et le monde nouveau", ses adversaires y pressentent au contraire l'odeur d'une mort certaine : celle de la France. »
« Plutôt que de se perdre dans des louanges en formes de dévotions à la sainte République, ou d'excommunications bruyantes appelant à un retour d'un passé glorieux, ne faudrait-il pas voir l'événement Révolution française comme un acte total ? »
« Le drame de notre Éducation nationale actuelle, qui a fait de la nuance le début du fascisme, présente la Révolution française comme un acte salvateur, presque magique, venu libérer les Français du joug impérieux d'un roi mauvais, quel que soit son patronyme. La "parole à la défense" étant par "principes républicains" inconcevable, car religieusement, ennemie du bien. Dans cet essai, François-Xavier Consoli donne justement la parole à la défense. En creusant la pensée contre-révolutionnaire, l'essayiste nous fait (re)découvrir des penseurs fameux, comme Joseph de Maistre, Louis de Bonald, et d'autres moins rebattus comme Jacques Mallet du Pan ou Juan Donoso Cortés. Une école critique, avec ses nuances, ses justesses et parfois ses exagérations, qui nous offre une vision un peu plus haute des événements, loin de la vulgate républicaine, farouchement antichrétienne et semeuse d'arbres nouveaux. »
« Par-delà la démystification raisonnée de la Révolution, l'intérêt de cet essai est de montrer combien la critique contre-révolutionnaire de l'individualisme, du collectivisme, de l'économisme et du matérialisme demeure aujourd'hui actuelle. Sans oublier le point essentiel qu'est l'arrachement métaphysique. Pour le contre-révolutionnaire, la religion est la clef de l'histoire, la clef de toutes les civilisations connues. Une société qui perd sa religion, tôt ou tard perd sa culture. »
« Le XXIème siècle sera religieux comme disait un certain Malraux. L'homme occidental, centre de lui-même dans un monde athée depuis maintenant plusieurs siècles, n'aura d'autre choix que de lever la tête pour, de nouveau, s'en rendre compte. » (présentation de l'éditeur).
Les revues
Parution : le numéro 69 (3°trimestre 2022) de La Nouvelle Revue Universelle est paru.
À noter le dossier « Maurras, 70 ans après », textes de Gérard Leclerc, Philippe Roch, Philippe Lallement, Hilaire de Crémiers, Michaël Bar-Zvi & Pierre Drieu La Rochelle.
Détail du sommaire sur l'image de la couverture, ci-contre (survoler l'image pour l'agrandir).
À lire : le dossier Maurras présent, dans le mensuel d'Action Française Le Bien Commun, n°45, novembre 2022, pages 22-33. Téléchargement (payant) de ce numéro : "Le Bien Commun".
Dossier : Entretien avec Axel Tisserand, sur la réédition commentée de Mes idées politiques (pages 23-25) ; Axel Tisserand, Sur quelques approximations et contre-vérités de Bertrand Renouvin sur Maurras (pages 25-27) ; Stéphane Blanchonnet, Un article en ligne d'importance (page 27) [1] ; entretien avec Nicole Maurras, L'homme Maurras (pages 28-29) ; Michel Déon, Évocation de Maurras (page 31) & Christian Tarente, Une correspondance « pleine de grâces mystérieuses » (page 33) [2].
[1] Il s'agit de la communication de Jean-Louis Fabiani, Comment rendre Charles Maurras provençalement correct ?, paru dans l'ouvrage collectif dirigé par Alban Bensa & Danièle Fabre, Une histoire à soi. Figurations du passé et localités, édité par la Maison des Sciences de l'Homme en 2001, et disponible en édition numérique sur le site Books.OpenEdition.org depuis le 11 décembre 2015.
[2] Présentation de l'ouvrage présenté ci-dessus, Un chemin de conversion. Correspondance choisie entre Charles Maurras et deux carmélites de Lisieux, 1936-1952.
Dans la presse, et sur la toile
Une fois n'étant pas coutume, nous recommandons cet article de Patrice de Plunkett. Certes, nous sommes un peu hors-sujet, mais pas tant que ça, puisque nous sommes amenés à parler ici de l'Action Française et de Charles Maurras.
Ancien militant, combatif et valeureux, du courant « ultra » de l'Action Française des années 1965 / 75 (courant qui porte une énorme responsabilité dans le départ de ceux qui, par réaction, allaient créer la Nouvelle Action Française), Patrice de Plunkett va ensuite claquer violemment la porte de l'A.F. pour rejoindre la « Nouvelle droite ». Il publiera alors (sous son pseudonyme de militant d'A.F. Patrice Sicard) l'ouvrage Maurras ou Maurras (édité par le G.R.E.C.E. en 1974), examen d'entrée dans cette mouvance, puisqu'il fallait, pour faire sa place, cracher sur ce que l'on avait adoré jusque là (il ne sera d'ailleurs pas le seul dans cette démarche. N'est-ce pas Grégory...). Le livre oppose donc un Maurras conservateur, bigot et neuneu à un « vrai » Maurras païen pur et dur. Plunkett fréquentera logiquement quelques chapelles néo-païennes, disons, « folkloriques », avant de s'éloigner de cette « Nouvelle droite », passant par la case catho-intégriste, pour finir catho-progressiste, paulsixien et franciscain-bergoglien fanatique, bien évidemment adversaire implacable du traditionalisme. Et de plus, anti-maurrassien militant. Donc, reconnaissons à notre champion de slalom idéologique et religieux une expertise certaine pour la critique d'un pseudo-néo-druidisme caricatural et totalement a-historique, comme de ce type de récupération.
Notez qu'il y a quelques années, une chaîne de cafétérias françaises (au nom anglais) avait fait du 1° novembre, non la fête d'Halloween, mais celle du Nouvel-an gaulois (avec distribution d'épées et de casques en matière plastique). Ce qui était tout de même beaucoup plus sympathique qu'un décor à base de squelettes, et de plus véridique. Il n'ont pas récidivé. Il est vrai que le « melting-pot France » n'ayant pas de culture propre, si on doit croire un gosse de riche arrogant, et l'histoire de France débutant, selon d'autres, à la fin du XVIII° siècle, la France ne peut donc avoir ni ancêtres, ni racines aussi profondes. Les balais des sorcières anglo-saxonnes ont donc pris le dessus sur les épées et les casques des guerriers celtes.
Recension de l'ouvrage d'Axel Tisserand, Un tragique malentendu. La querelle entre Bernanos et Maurras (voir notre précédente page de présentation).
Recension de l'ouvrage d'Axel Tisserand, La voie capétienne (voir notre précédente page de présentation).
Partie 1 (mise en ligne le 25 octobre 2022). Partie 2 (mise en ligne le 26 octobre 2022). Partie 3 (mise en ligne le 27 octobre 2022). Partie 4 (mise en ligne le 28 octobre 2022).
À propos d'une remarque de Élisabeth Lévy faite lors d'un entretien avec Laurent Obertone, auteur de La France Orange mécanique (2013), La France Big Brother (2015), Guérilla (3 volumes, 2016, 1019 & 2022), dans le périodique Causeur de novembre 2022 (pages 36 & s.). Réédition numérique de cet entretien (pour abonnés) dans "causeur.fr", mis en ligne le 14 novembre 2022.
Le document unique de octobre 2020 est à l'adresse : J.S.F. 30 Octobre 2020.
La réédition de novembre 2022, en 10 livraisons : 01, 02, 03, 04, 05, 06, 07, 08, 09 & 10.
Nous avions signalé, dans notre page de présentation précédente, l'ouvrage de Vincent Berthelier, Le style réactionnaire. De Maurras à Houellebecq (Paris, Éditions Amsterdam, 2022). Partant de cet ouvrage, Stéphane Blanchonnet a rédigé une étude critique analysant les rapports entre Auguste Comte, Charles Maurras et Michel Houellebecq, étude publiée dans le dernier numéro hors-série de la revue de Michel Onfray, Front populaire (titré Houellebecq – Onfray : la rencontre).