Georges Valois (pseudonyme de Alfred‑Georges Gressent), venu de l'anarchie, rallie l'Action Française en 1906. Il en deviendra le spécialiste en économie. Un différent tactique allié à un caractère difficile l'amènent à rompre avec le mouvement en octobre 1925. La séparation se passe par consentement mutuel (Georges Valois conserve la maison d'édition de l'A.F., la "Nouvelle Librairie Nationale", qu'il dirige depuis 1912, et qui deviendra plus tard la "Librairie Valois"). On a même l'impression, dans un premier temps, que cette séparation n'est qu'une posture destinée à cibler deux publics différents (Maurras tiendra alors à rappeler le "magnifique passé" de Valois, et parlera de simple désaccord de méthode).
Mais le ton va ensuite rapidement monter, et l'opposition entre Maurras et Valois atteindra un niveau de violence qu'elle n'aurait jamais dû atteindre (violence verbale et épistolaire, dans un premier temps, jusqu'à l'attaque des locaux de l'A.F. par les "chemises bleues" de Valois...). Valois tourne définitivement le dos à la monarchie, pour créer, en novembre 1925, le "Faisceau", premier et éphémère mouvement se réclamant du fascisme en France (Maurras ironisera, parlant du "fesso"). Il quittera très vite ce mouvement et se recommandera ensuite du socialisme républicain (le Faisceau ne survivra pas longtemps au départ de Valois, cessant toute activité en 1928). Résistant, il mourra en déportation en février 1945. Si ses ouvrages édités avant la rupture sont dans la ligne de l'école d'Action française (avec parfois l'enthousiasme déroutant du néophyte, ou des clins d'œil à des milieux extérieurs à l'A.F.), ceux édités à partir de 1926 seront franchement hostiles.
Cette bibliographie est éditée dans une optique "études maurrassiennes", et ne comprend, pour l'instant, que les ouvrages de la période "Action Française" de Georges Valois, ou des ouvrages écrits après la rupture, mais concernant l'Action Française.
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Utilisez le bouton, du type Édit. numérique (nom du site, sur fond bleu), qui ouvre directement la page sur laquelle on peut consulter, éventuellement télécharger ou copier‑coller le document. [2]
Le téléchargement d'ouvrages numériques de la cyberbibliothèque "HathiTrust" n'est pas possible pour tous, fonction de la domiciliation du chercheur [3]. Ne sont répertoriés dans ces bibliographies que les ouvrages disponibles sur "HathiTrust" en 'full-view', autrement dit consultables en ligne et téléchargeables. Les (très nombreux) ouvrages numériques classés 'Limited (search only)', non consultables en ligne (consultation sur place, ou communication possible à un chercheur ressortissant d'une bibliothèque partenaire, sur demande), ne sont pas cités.
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Enfin, les boutons , , , & ouvrent une page sur les serveurs "Google‑livres", "Amazon. Feuilletez !", "Feuilletez Gallimard", Lekti.net" & "FlipBook", permettant une consultation partielle de l'ouvrage.
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[1] Voir les réserves faites quant à l'utilisation de ce site dans notre "Page de présentation, 37". [ retour au texte ]
[2] Voir le paragraphe "Téléchargement et copier‑coller", dans "Actualité de l'édition maurrassienne,05". [ retour au texte ]
[3] Voir notre page "Éditeurs & diffuseurs". [ retour au texte ]
1. Œuvre de Georges Valois.1.1. Ouvrages.1.2. Ouvrages collectifs ou de collaboration.1.3. Préfaces ou présentations d'ouvrages.1.4. Les Cahiers du Cercle Proudhon. |
2. Études relatives à Georges Valois.2.1. Bibliographies.2.2. Ouvrages.2.3. Articles (presse et sites internet).2.4. Documents audio-visuels. |
Georges Valois a collaboré à de nombreux périodiques (L'Humanité nouvelle, L'Action Française, La Revue Critique des Idées et des Livre, Les Cahiers des États généraux, Le Nouveau Siècle, Nouvel Âge...), le recensement de tous ses articles serait donc un travail hors de notre portée. Beaucoup d'ouvrages de Georges Valois, présentés ci-dessus, sont des compilations d'articles extraits de l'Action Française. On s'y reportera.
Il y a par contre un périodique qu'on ne peut ignorer : Les Cahiers du Cercle Proudhon (1912-1014). Georges Valois fut l'une des chevilles ouvrières de ce cercle et de cette revue, il n'est donc pas possible de citer Valois sans citer ces (ses ?) cahiers.
Édité à Paris par le "Cercle Pierre-Joseph Proudhon" (dirigé par Henri Fortin), annoncé comme 'paraissant six fois par an'. En fait, 4 cahiers (dont deux doubles) ont été édités en 1912-1913, sous la direction de Étienne Revet. Un cinquième cahier paraîtra en 1914, à l'initiative de Georges Valois (mais ne sera jamais réédité).
Laboratoire d'idées, à l'intersection du nationalisme intégral et du syndicalisme révolutionnaire, il déplaira autant à la gauche marxisante qu'à la droite conservatrice. La guerre mettra fin à cette expérience de 3 ans.