Rentrée... tardive, mais avec de nombreuses et importantes informations : rééditions papier et numériques de textes de Charles Maurras, réédition d'un ouvrage de Pierre Boutang, réédition d'un ouvrage majeur sur Jacques Bainville, plusieurs éditions d'intérêt, parution de cinq ouvrages d'actes de colloques pouvant nous intéresser, des parution de revues, dont l'indispensable Nouvelle Revue Universelle. D'intéressantes parutions dans la presse et sur internet... Bref, de quoi lire, étudier et réfléchir.
Ce qui a entraîné la mise à jour de la page 3 de "Charles Maurras. Son œuvre rééditée, ouvrages", des quatre pages de la "Bibliographie critique sur Charles Maurras, l'Action Française et la Contre-révolution" et des « Actualités de l'édition de ... » Jacques Bainville, Maurice Barrés, Léon Daudet et enfin de Ernest Renan.
Comme à chaque sérieuse mise à jour, nous privilégions un auteur, en complétant et actualisant sa bibliographie. Ce sera donc, pour cette livraison, Xavier Martin.
Xavier Martin est un historien du droit. Travaillant sur les sources du Code civil, il en vint à lire dans le texte les philosophes des « Lumières », et la révélation fut douloureuse : point de « lumières », mais l'obscurantisme, la haine, le mépris. C'est cette pseudo-philosophie qui engendra le racisme, l'antisémitisme, la misogynie, la création du « sous-homme », l'animalisation de certaines catégories sociales, et qui enfin enfantera d'un monstre : la « terreur » (sans parler des avatars étrangers de cette dernière). Un sacré bilan ! Pour une « lumière », tout de même assez sombre !
Dans un récent numéro du Bien Commun, Philippe Pichot, sous le titre Le véritable visage de l'humanisme des Lumières, a présenté ces « philosophes », leurs théories, et l'œuvre de Xavier Martin (Le Bien Commun, n°22, octobre 2020, pages 16-19). On s'y reportera, donc.
On ne réfugiera pas derrière la formule « s'il ne fallait lire qu'un seul ouvrage de Xavier Martin, ce serait... », car de notre auteur, il faut lire et étudier sérieusement l'ensemble de l'œuvre. Par contre, on peut conseiller sur l'ordre de lecture. Le plus logique est de commercer par l'ouvrage retraçant la démarche de Xavier Martin : Trente année d'étonnement (Dominique Martin Morin, 2010. 157 pages). Ensuite, les avis peuvent diverger, mais je conseille L'homme rétrécit par les lumières (D.M.M., 2020. 115 pages), qui se réfère à l'ensemble de son œuvre, et qui, étant le dernier édité, comporte une bibliographie à jour.
Malgré son honnête volume, la bibliographie de Xavier Martin que nous publions n'est qu'une sélection d'ouvrages. Nous avons omis quelques publications hors-sujet (ses travaux universitaires, mémoire et doctorat), les très nombreux tirages à part d'articles de périodiques et de communications d'actes de colloques, car Xavier Martin a beaucoup, beaucoup écrits d'articles dans des revues juridiques ou historiques, et a participé à de très nombreux colloques. Il faudrait un site internet dédié pour éditer une telle bibliographie. Mais chacun de ses ouvrages présente une très sérieuse sélection bibliographique de ces articles et communications. Si nécessaire, le chercheur s'y reportera.
Bonne lecture.
Brian McLeóghann.
Le 30 mars 2021.
La citation du mois : « Il existe chez tout républicain une conviction fort malheureuse, à savoir que le mot "république" suffit à tout et qu'il n'y a qu'à dire que le pays est une République pour que son bonheur soit assuré de l'éternité. Tout ce qui arrive de fâcheux à la République, on l'attribue à des circonstances extérieures gênantes, à des prétendants, à des ennemis perfides. Pas une fois on ne songe à la ténuité des racines qui unissent la République au sol français ». Dostoïevki.
Réédition : Méditation sur la politique de Jeanne d'Arc, aux Éditions de Flore (31 pages). Préface de François Marcilhac, suivie de La Prière à Jeanne, par Vladimir Volkoff.
Précédentes éditions : Paris, Éditions du Cadran, s.d. [1931] ; Asunción [Paraguay], Éditions de la Reconquête, 2006 & Paris, Cahiers royalistes, 2012.
Réédition : La Politique Naturelle, aux Éditions de Flore (76 pages).
Ce texte est la préface de l'ouvrage Mes idées politiques, édité en 1937 (voir plus de détails ci-dessous).
Précédentes éditions de ce texte seul : La Revue Universelle, le 15 mars 1937 ; Paris, La Restauration nationale, 1978 ; Asunción, Éditions de la Reconquête, 2006 & Paris, Cahiers royalistes, 2014.
Réédition numérique : le site Maurras.net a mis en ligne le texte La Politique naturelle de Charles Maurras. « Écrites en prison entre 1936 et 1937, ces pages, qui forment l'avant-propos de l'anthologie de textes Mes idées politiques, permettent de comprendre quelles conceptions de l'homme, de la société et de la nation constituent le soubassement philosophique des positions prises par Maurras dans les milliers d'articles de sa prose de combat quotidienne. » « Ce texte fameux est aussi une des plus complètes réfutations de la pensée politique moderne et plus particulièrement du contractualisme. »
Aux formats Html ou Pdf, sur le site Maurras.net, mis en ligne le 31 janvier 2021.
Réédition : Le purgatoire, aux éditions Les Provinciales (430 pages). Présenté par Ghislain Chaufour, notes rédigées par Ghislain Chaufour et Olivier Véron, encre de Chine par Gérard Breuil.
Précédentes éditions de cette autobiographie romancée : Paris, Le Sagittaire, 1976 & Paris, La Différence, 1991.
Parution : de Pascal Ory, Qu'est-ce qu'une nation ? Une histoire mondiale. Aux Éditions Gallimard (480 pages).
La première recension publiée sur cet ouvrage, par Henri Temple, lui-même auteur de Théorie générale de la nation (2014) et co-directeur de l'ouvrage collectif Qu'est-ce qu'une nation en Europe ? (2018), est fortement critique. La simple lecture de la bibliographie de l'ouvrage, lacunaire et orientée, amène Henri Temple à parler de « soupçon d'affinités idéologiques, faussant l'exposé ». Voir cette recension sur le site Boulevard Voltaire.
Parution : de Michel Vial, Conan. Pierre Château-Jobert. Préface du général Christian Piquemal. Chez Indo Éditions (220 pages).
Une biographie du colonel Pierre Château-Jobert, figure légendaire des troupes aéroportées (« Conan » était son pseudonyme dans les commandos de la France libre). Des SAS aux paras coloniaux d'Indochine, du parachutage sur Port-Saïd en 1956 au commandement du 2° RPC en Algérie, du Centre des Hautes Études Militaire à l'Organisation Armée Secrète, Pierre Château-Jobert fut un modèle d'énergie, de conviction et de fidélité, mettant l'honneur au dessus de ses intérêts et de sa carrière (il était « généralisable » lors de sa désertion).
Condamné à mort par contumace en 1965, amnistié en juin 1968, « Conan » mis ses sept années de clandestinité au service de la réflexion, rédigeant six ouvrages de souvenirs et de doctrine contre-révolutionnaire. Il fut présent, dans les années 1980, lors d'un Rassemblement royaliste des Baux de Provence. Il est décédé fin 2005, à l'âge de 93 ans. Il était Compagnon de la Libération.
L'auteur de cette biographie étant un spécialiste de l'histoire militaire, l'ouvrage est bien évidemment plus centré sur la carrière du guerrier que sur le chercheur contre-révolutionnaire, mais n'ignore tout de même pas ce volet.
Parution : de Yoram Hazony, Les vertus du nationalisme. Préface de Gilles-William Goldnadel. Aux éditions Jean-Cyrille Godefroy (256 pages).
Docteur en philosophie politique, Yoram Hazony est un philosophe conservateur israélien. Son dernier ouvrage, Les vertus du nationalisme, a été récemment traduit aux éditions Jean-Cyrille Godefroy, dans la collection du Cercle Aristote dirigée par Pierre-Yves Rougeyron. Un plaidoyer pour l'État-nation et l'autodétermination des peuples. [...] Pour Horam Hazony, après la chute du mur de Berlin en 1989, les esprits occidentaux ont été colonisés par deux projets impérialistes : « D'un côté, l'Union européenne déposséda progressivement les États membres d'un grand nombre de pouvoirs généralement considérés comme des critères de l'indépendance politique. De l'autre, le projet d'établissement d'un « ordre mondial » américain où les nations qui n'obéiraient pas à la loi internationale seraient contraintes de s'y plier, principalement sous la menace de la puissance militaire américaine. » Extrait d'une recension publiée dans la revue
Front Populaire, le 28 novembre 2020.
Parution : de Michaël Rabier, Nicolás Gómez Dávila, penseur de l'anti-modernité. Vie, œuvre et philosophie aux éditions L'Harmattan (384 pages). Ouvrage aussi disponible en version numérique, au format Pdf.
L'auteur, Michaël Rabier, est docteur en philosophie et membre associé du Laboratoire Hannah Arendt (Lipha) de l'Université Paris XII. Il nous livre une riche biographie du penseur colombien Nicolás Gómez Dávila (1913-1994), « réactionnaire authentique » (titre d'un de ses ouvrages édité en 1995, et en français en 2005).
C'est à Nicolás Gómez Dávila que nous avons emprunté quelques aphorismes pour les insérer dans nos 'Citations du mois' : « Les intellectuels révolutionnaires ont la mission historique d'inventer le vocabulaire et les thèmes de la prochaine tyrannie » ; « L'anarchie menaçant une société qui s'avilit n'est pas un châtiment, mais un remède » ; « Le révolutionnaire est, en fin de compte, un individu qui n'ose pas chaparder tout seul » ; « Nous autres réactionnaires octroyons aux
imbéciles le plaisir de se croire de hardis penseurs d'avant-garde » ; « Le réactionnaire pur n'est pas un rêveur de passés abolis, mais un chasseur d'ombres sacrées sur les collines éternelles » ; « Burke a pu être conservateur. Les progrès du "progrès" obligent à être réactionnaire »...
Noter qu'un nouvel ouvrage de Nicolás Gómez Dávila, Critique du droit, de la justice et de la démocratie, doit être édité prochainement (aux éditions Herodios, Lausanne, à paraître le 08 avril 2021. In-8°, 80 pages). Traduction de Michel Bibard, préface de Tomas Molina.
Parution : sous la direction de François Marcilhac, Pourquoi s'engager à l'Action Française ?, aux Éditions de Flore (212 pages), 2020.
Préface de Hilaire de Crémiers, postface de Stéphane Blanchonnet.
La première partie de cet ouvrage est constituée de deux intéressantes bibliographies commentées de Charles Maurras puis de Pierre Boutang. Notre vision politique est l'intitulé de la deuxième partie (La civilisation ; L'homme et la société ; L'empirisme organisateur ; Décentralisation et représentation ; Le nationalisme ; La monarchie ; La doctrine sociale de l'A.F. ; Le socialisme proud-
honien). La troisième partie est Critique des idéologies (Révolution et romantisme ; La démocratie ; Le libéralisme ; Le jacobinisme ; La marxisme ; Le fascisme). Et enfin, la conclusion : L'Action française : un trésor intellectuel.
Un petit livre, d'une très grande densité, à mettre entre toutes les mains.
Réédition : de Christophe Dickès, Jacques Bainville, les lois de la politique étrangère, aux éditions L'Artilleur (560 pages), 2021.
Une nouvelle édition revue, corrigée et augmentée. Précédente édition : Paris, Bernard Giovanangeli, 2008. Noter que cette réédition est parfois présentée sous le titre Les lois de la politique étrangère selon Jacques Bainville.
Parutions : Nous avions signalé, dans notre page de présentation 50, les deux colloques Nationalisme et littérature (Du style des idées : nationalisme et littérature (1870-1920), organisé en juin 2018, et Du style des idées (II) : les écrivains, la langue française et l'idée de nation (1870-1940), organisé en juin 2019). La listes, voire les résumés, de ces communications sont consultables à partir de cette même page de présentation.
Les actes de ces deux colloques ont été édités, en juin 2019, pour le premier, sous le titre Le Nationalisme en littérature. Des idées au style (1870-1920), (direction Stéphanie Bertrand & Sylvie Freyermuth), aux éditions Peter Lang (261 pages), sommaire consultable << Ici >> ; et en novembre 2020, pour le deuxième, sous le titre Le Nationalisme en littérature (II). Le « génie de la langue française » (1870-1940), (direction Stéphanie Bertrand & Jean-Michel Wittmann), toujours aux éditions Peter Lang (322 pages), sommaire consultable << Là >>. Les deux ouvrages sont aussi disponibles en versions numériques : ePub, Pdf ou Kindle.
Parution : les actes de colloques Proust politique. De l'Europe du Goncourt 1919 à l'Europe de 2019, organisé par le Centre de recherches sur les arts et le langage à l'Université Catholique de Milan, les 9 et 10 mai 2019 (direction Anne Simon, Davide Vago, Marisa Verna & Ilaria Vidotto), aux éditions Padova University Press (235 pages). Volume 14-1 de Quaderni Proustiani, octobre 2020.
Parmi les communications, Proust et l'Action française, par Luc Fraisse ; Proust pense-t-il, penche-t-il à droite ?, par Stéphane Chaudier (éditée sous le titre Proust impolitique) ; Proust politique et déictique ?, par Anna Isabella Squarzina... En tout, douze communications et cinq recensions intéressant les études proustiennes.
Parution : les actes des colloques Confrontations au national-socialisme en Europe francophone et germanophone (1919-1949), dont le volume 4 concerne les Conservateurs, nationalistes, anciens nationaux-socialistes (direction Michel Grunewald, Olivier Dard & Uwe Puschner), aux éditions Peter Lang (390 pages), 2020. Ouvrage aussi disponible en versions numériques : ePub, Pdf ou Kindle.
Les trois premiers volumes (1. Introduction générale - Savoirs et opinions publiques ; 2. Les libéraux, modérés et européistes ; 3. Les gauches face au national-socialisme) n'intéressent pas directement les études maurrassiennes, et dans ce volume 4, seulement les sept contributions (sur vingt-et-une) de la section « Hommes de droite et nationalistes français » peuvent nous concerner, en particulier la communication de Michel Grunewald, L'Action française et le national-socialisme (1923-1944), ainsi que l'étude sur Lucien Rebatet, par Olivier Dard. Douze de ces vingt-et-une communications sont en langue allemande, et concernent soit les « Chrétiens-démocrates », soit les « Révolutionnaires conservateurs » allemands.
Lire, avant tout, la recension de cet ouvrage, par Christophe Boutin, dans Politique Magazine, n°198, janvier 2021 (pages 19-21), version numérique sur le site politiquemagazine.fr
Noter que deux autres volumes d'actes sont prévus (5. Les milieux religieux face au national-socialisme & 6. Les experts et les grandes figures intellectuelles face au national-socialisme).
Parution : enfin, terminons par l'édition des actes du colloque Les nationalistes en régimes autoritaires et totalitaires, organisé du 30 novembre au 1° décembre 2017, à la Maison de la Recherche, Université Paris-Sorbonne. Édition sous le titre Être nationaliste en régime de dictature (direction Olivier Dard & Didier Musiedlak), aux éditions Peter Lang (516 pages), 2020. Ouvrage également disponible en versions numériques, ePub, Pdf ou Kindle.
Dans ce recueil aussi, peu de communications intéressent les études maurrassiennes, à part celle de Olivier Dard, Les nationalistes dans l'État français : une tentative de bilan, et, éventuellement, celle de Alain Chatriot, sur le syndicaliste agricole Jacques Le Roy Ladurie, qui deviendra Ministre de l'agriculture en 1942. Le reste concerne l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne.
Parution : le numéro 60-61 (2°/3° trimestre 2020) de La Nouvelle Revue Universelle est paru.
Ce numéro présente un dossier « Bainville 2020. Un double centenaire », avec des textes de Georges-Henri Soutou, Christophe Dickès, Dominique Decherf, Jean Sévillia, Philippe Lallement, Pascal Cauchy, Danièle Masson, Francis Venciton, Raoul Girardet, William Keylor & Pierre Debray. Détail du sommaire sur l'image de la couverture, ci-contre.
Ce dossier se poursuivra dans le n°62 de La Nouvelle Revue Universelle, avec des textes de Dominique Decherf, Adrien Corre, François Martin Fleutot et Stephen Wilson.
Et dans ce même numéro 62 (4°trimestre 2020), deux études, sous le titre « Difficulté et nécessité du recours à Maurras » sont à lire impérativement. Maurras, un « extrémiste littéraire » ?, par Axel Tisserand, et L'empirisme organisateur à l'âge des « organisations agiles », par Baptiste Rappin. L'étude de Axel Tisserand est une réponse à un communiqué du Comité directeur de la Nouvelle Action Royaliste de juillet 2018 (dans Royaliste, n°1149, pages 10-11), « accumulation caricaturale de formules-chocs, à la manière des procès staliniens, sans liens réels avec les faits. »
Parution : le numéro de décembre 2020 / janvier 2021 de la Revue des Deux Mondes présente, outre un fort intéressant dossier sur George Orwell (textes de Vanessa Guignery, Sébastien Lapaque, Lucien d'Azay, Jean-Pierre Naugrette, Valérie Toranian, Bruce Bégout, Frédéric Verger, Marin de Viry, Céline Laurens & Julie Elisa), une étude de Gilles Banderier, « De l'antisémitisme au sionisme : Pierre Boutang » (pages 119-131).
Téléchargement de l'article << ici >>.
À lire : de Thomas Flichy de La Neuville, Emmanuel Macron, Jean Bodin et la République, court texte sur le site iPhilo, mis en ligne le 10 septembre 2020.
Du même auteur, sur le même site, mais plus anciens, lire aussi : Lorsque Paul Valéry imaginait le piratage d'un cerveau humain, sur iPhilo, mis en ligne le 25 juin 2020. Puis Les esclaves psychiques d'internet ou la naissance de la « captologie », sur iPhilo, mis en ligne le 28 juillet 2020. Ce dernier titre est également celui d'un ouvrage, du même auteur, édité par Dominique Martin Morin, en juin 2020.
À lire : le site Maurras.net a mis en ligne un texte de Pierre Chardon (pseudonyme de Mme Rachel Stefani) relatif à la genèse de l'ouvrage de Charles Maurras, Mes idées politiques (1937). Proche collaboratrice du Maître, Mme Rachel Stefani fut responsable du choix et de l'ordonnancement des textes de Mes idées politiques, mais aussi du monumental Dictionnaire politique et critique (1932). Cet article avait été présenté dans le quotidien L'Action française, en août 1937. Au format Pdf, sur le site Maurras.net, mis en ligne le 30 octobre 2020.
Écouter : nous avions présenté, dans une précédente livraison, la bibliothèque d'enregistrements audio (formation, conférences, infos) de l'Action Française, en téléchargement sur le site Soundcloud. Certains de ces enregistrements sont également proposés sur les sites Anchor et Spotify.
Écouter : puisque nous traitions, ci-dessus, d'enregistrements de conférences à télécharger, allons plus loin : Stéphane Blanchonnet, président du Comité directeur de l'Action Française, propose un nombre important d'enregistrements audio et de vidéos de conférences, d'entretiens donnés à TV Libertés ou Radio Courtoisie, de tables rondes et forums, ainsi que d'articles parus sur internet (Soundcloud, Youtube, Ekouter.net, Boulevard Voltaire...) à consulter ou à télécharger. Listes sur son site, pages À Rebours - Multimédia et À Rebours - Liens (« Retrouvez-moi sur : »).
À lire : De la crise sanitaire au combat royaliste, par Jean-Philippe Chauvin, sur son site, J-P. Chauvin, mis en ligne le 28 décembre 2020.
À lire : Pourquoi l'Action Française doit rester aconfessionnelle, par Pierre de Meuse, sur le site Je suis Français, mis en ligne le 05 janvier 2021.
Une déclaration capitale, et, Oh combien ! d'actualité. Sans oublier les commentaires des lecteurs, in fine.
À lire : Peut-on sortir de la crise, et Propositions pour une réforme de l'économie, par Pierre Debray. Il s'agit de la réédition d'une série d'articles écrits pour le mensuel "papier" Je suis Français, en 1970 et 1983. Article de présentation, publié le 05 janvier 2021, sur le site Je suis Français.
À voir : la page Conseils de lecture, du site Dextra. Depuis le site, accès par les onglets Formation / Bibliographie ; ou accès direct par l'adresse Dextra.fr.
À lire : La Monarchie royale, garantie d'une transition démocratique apaisée ?, par Jean-Philippe Chauvin, sur son site, J-P. Chauvin, mis en ligne le 02 février 2021.
À lire : une étude technique et fort intéressante de Catoneo, Le Futur des Médias, d'abord publiée sur le site Le Million du Roi, le 11 mars 2021, puis, sous le titre Agonie de la presse, et après ?, sur Royal Artillerie, le 14 mars 2021.
Étude écrite suite à la parution de l'ouvrage de Jacques Attali, Histoire des médias. Des signaux de fumée aux réseaux sociaux, et après (Paris, Fayard, 2021).
Depuis plusieurs semaines, on constate la fermeture du site Réseau Regain (http://reseau-regain.net/), site ayant succédé à L'Écritoire, revue dirigée par Mme Danièle Masson. Nous n'avons actuellement aucune information des éditeurs de ce site, et ne savons donc pas s'il sera remis en ligne. Notons simplement que plus de 170 textes de L'Écritoire et du Réseau Regain sont sauvegardés, et disponibles, sur le site Yumpu.com. Mais il s'agit là d'un « vrac » de textes, donc assez difficile à exploiter. Plus intéressant, de nombreuses livraisons du Réseau Regain ont été sauvegardées sur la Wayback Machine de Internet archive (site de sauvegarde lui-même sauvegardé par la Bibliotheca Alexandrina). Pour consulter ces archives, cliquer sur le lien : Wayback Machine / Réseau Regain
Nous conservons quelques temps encore nos liens vers le Réseau Regain, même s'il s'agit de liens morts, puis espérant quelques informations, aviserons ensuite. Sans nouvelle, nous modifierons nos liens pour renvoyer vers la sauvegarde de la Wayback Machine.
La bibliothèque de vidéos YouTube n'est pas la seule sur ce marché, mais elle est la plus importante et héberge de nombreuses « chaînes » de télévision pouvant nous intéresser. Problème : YouTube est une marque de Google, et qui dit Google dit fichage : les données des utilisateurs sont récupérées, d'une part pour leur proposer des chaînes et des vidéos susceptibles de les intéresser, ce qui n'est pas une mauvaise chose, mais aussi pour mettre de la publicité ciblée. Et si la technique est tout à fait au point pour connaître les opinions de l'utilisateur-consommateur, rien de plus facile que l'utiliser pour connaître les opinions de l'utilisateur-citoyen. Pour passer du fichage commercial au flicage politique, les moyens existent et la technique reste la même. Il n'y a donc qu'un tout petit pas à franchir.
Alors, existe un logiciel (libre et gratuit), compatible Windows, Mac et Linux, permettant de lire les vidéos de YouTube, de s'abonner à ses chaînes... sans aller sur YouTube : FreeTube. Et pour les utilisateurs des navigateurs Firefox ou Chrome, existe de plus une extension qui redirige automatiquement vers FreeTube lorsqu'on 'clique' sur un lien YouTube.
Pour ceux qui auraient déjà des abonnements sur YouTube, pas de souci, ils peuvent être importés. De plus, des options permettent le téléchargement des fichiers vidéos ou audios, avec choix du format. Notons enfin que les données personnelles ne sont pas conservées (autres que les abonnements, bien évidemment). Et tout ceci sans aucune publicité. Que demander de plus ?
Télécharger le logiciel FreeTube. Télécharger l'extension FreeTube Redirect.