Informations bibliographiques :
Les livres
De Charles Maurras :
« Le 16 novembre 1952, il y a près de soixante-dix ans, disparaissait notre Maître, dans la ville de Saint-Symphorien-lès-Tours, en Indre-et-Loire. Belle-de-Mai Éditions rééditera à cette occasion, durant cette année, un certain nombre de ses ouvrages majeurs. »
« A commencer par L'Avenir de l'intelligence, publié en 1905, avec en couverture un portrait d'une qualité remarquable réalisé par l'artiste marseillais Laurent Pellecuer, ami de la cause royaliste depuis de nombreuses années. »
« Ce livre est un signal d'alarme lancé aux hommes de plume, un avertissement sur ce qui les guette, à savoir la corruption par les forces financières. Seul le Sang peut préserver la liberté de l'Esprit de sa vampirisation par l'Or : telle est la thèse du livre. » (présentation par le site Je Suis Français, le 02 février 2022).
Rappelons simplement que les ouvrages de cet éditeur sont de qualité irréprochable.
De Jacques Bainville :
Première édition : Gobey, 1938. « Jacques Bainville a voué son intelligence et sa clairvoyance à l'histoire de France. Son talent de psychologue est admirablement servi par la limpidité de son style. Certains de ses livres sont devenus à juste titre des classiques. Bainville donne le goût de l'histoire parce qu'il a le don de l'expliquer. Écrire l'histoire, selon lui, c'est appréhender les doctrines, les idées et donc connaître les hommes. La présente anthologie atteste de ces qualités de pénétration des événements et de compréhension des ressorts de l'action humaine. »
« Depuis la Gaule romaine jusqu'à la révolution de 1830, à laquelle l'auteur borne son propos, des moments décisifs dictent le cours de l'histoire nationale. Des personnages historiques incarnent presque toujours ces époques décisives. Ainsi,
les tableaux que Bainville trace de celles-ci sont augmentés de deux remarquables portraits, celui de Richelieu et encore celui de Napoléon, « l'homme inimitable, qui fit le lien entre la France d'autrefois et la France nouvelle ». Ces textes rares n'avaient jamais été réédités depuis les années 30. » (présentation de l'éditeur).
Édition en grands caractères, en 2 volumes.
Première édition : Fayard, 1924. « Jacques Bainville (1879-1936) n'aimait pas l'histoire lorsqu'il était au collège. C'est peut-être pour cela qu'il a écrit son Histoire de France (1924) non pas comme un historien mais comme un écrivain amoureux de son sujet, soucieux de préserver l'objectivité de l'analyse. De la Gaule romaine aux conséquences de la Première guerre mondiale, en évoquant dans un style enlevé les grandes figures nationales, « l'inerte matière historique » devient un terreau romanesque fertile. Ce livre, qui fut le bréviaire de plusieurs générations, s'est imposé comme un classique. Le moment est venu de le redécouvrir pour comprendre d'où nous venons. » (présentation de l'éditeur).
Réédition augmentée de Le Dix-huit Brumaire, édité par Hachette en 1925. « Le 18 Brumaire est une date essentielle de l'histoire de France, un événement qui permet à la Révolution de se survivre en s'en remettant au pouvoir d'un seul, une de ces journées extraordinaires où le sort a balancé jusqu'au dernier acte. En déroulant les faits, Bainville explique les doctrines et la psychologie des hommes de l'époque. »
« Au fil de son récit du 18 Brumaire, il trace un portrait remarquable de Napoléon, au moment où celui-ci devient par un coup d'État le maître de la France. Publié avec deux textes jamais réunis en volume : "Le centenaire de Napoléon" et "Préface au Souper de Beaucaire". » (présentation de l'éditeur).
De Léon de Montesquiou :
Première édition : Nouvelle Librairie Nationale, 1911. « Après Les raisons du nationalisme, voici un autre texte fondamental de Léon de Montesquiou. Fidèle à sa méthode habituelle de travail, il a lu et décortiqué l'œuvre du philosophe contre-révolutionnaire Louis de Bonald pour en faire un exposé pédagogique qui permet au lecteur d'entrer dans l'immense édifice de la pensée traditionaliste. Les grands thèmes de la tradition, de la famille, de l'autorité, de la noblesse, de l'individu, etc. y sont abordés à la lumière de la pensée contre-révolutionnaire de Bonald. Riche et féconde, cette pensée a pourtant été occultée par les forces politiques et intellectuelles favorables à 1789 et à la création d'un homme nouveau. »
« Louis de Bonald (1754-1840), philosophe, écrivain, académicien, député, maire, pair de France, personnage important de son temps, n'a pas bénéficié d'une longue postérité. L'historiographie lui a préféré d'autres penseurs plus conformes aux conceptions post-révolutionnaires. Il y a pourtant urgence à nous en retourner explorer l'œuvre d'un homme qui avait prédit nos malheurs. » (présentation de l'éditeur).
De Maurice Barrès :
Première édition : Fasquelle, 1897. « Les Déracinés est le premier tome d'une trilogie que Barrès nommera plus tard Le Roman de l'énergie nationale, composé ensuite d'un texte basée sur la chronique et le témoignage : L'Appel au soldat, et de Leurs Figures, un volume aux allures de documentaire qui s'immisce dans les coulisses de l'Assemblée nationale et du pouvoir lors du scandale de Panama. »
« [...] Les Déracinés développe et prolonge Le Culte du Moi en introduisant les notions de « la terre » et des « morts ». Ainsi la vénération de ses ancêtres et de la terre mène à l'affirmation de soi comme appartenant à un pays (la terre) et à une lignée (au sang de ses ancêtres), donc à un État-nation. » (présentation de cet ouvrage sur Wikipedia).
Autres ouvrages d'intérêt :
« Français de la troisième génération, Antoine Schwerer a, toute sa vie, cherché à servir le pays que son grand-père avait choisi. Comme son père avant lui, il devint un brillant officier de marine qui se distingua particulièrement au cours de la première guerre mondiale puisqu'il occupa alors des fonctions de premier plan : sous-chef d'état-major général de la Marine, Commandant supérieur des flottilles de canonnières fluviales, chef de cabinet du ministre de la Marine et enfin Commandant supérieur des patrouilles de l'Atlantique et de la Manche. »
« [...] il fit la connaissance de Charles Maurras, dont il devint rapidement un grand admirateur et qui l'amena à l'Action française. Fidèle à la religion catholique il eut à souffrir de la condamnation prononcée par Rome mais n'abandonna pas le mouvement qui, seul à ses yeux, aurait pu empêcher une nouvelle guerre et contre
laquelle il épuisa ses dernières forces. » (présentation de l'éditeur).
« Les lecteurs connaissent le bretteur, le député et le pamphlétaire rabelaisien. Mais qu'en est-il du populiste Léon Daudet ? Dans trois de ses premiers romans, Sébastien Gouvès, Le partage de l'enfant et Les primaires, le "procureur du roi" manifeste clairement son adhésion à un imaginaire que l'on pourrait, à raison, qualifier ainsi. Il développe une poétique soudant la beauté mordante qu'on le sait capable de peindre aux vérités radicales que le "gros Léon" n'eut jamais peur d'asséner aux "parlementeurs", avachis dans leur luxe fort mal acquis et décidant nonchalamment du destin de petits gens qui réclament vengeance. Marc Ducambre donne à voir au lecteur comment Daudet mènera cette vendetta littéraire contre “les voleurs et les assassins”. » (présentation de l'éditeur).
« Le progressisme des Lumières a formaté le monde occidental, accumulant les révolutions : égalitarisme, socialisme, révolution communiste, révolution des mœurs, révolution libérale/libertaire. Nous subissons de nos jours une nouvelle révolution « éclairée » : la révolution arc-en-ciel, sociétale et indigéniste, mélange détonnant de Lumières, de déconstruction et de puritanisme américain. »
« Il est donc temps de combattre frontalement cette idéologie car, comme l'islamisme, dont elle est d'ailleurs le fourrier en Europe, elle menace la survie de notre civilisation, dans un monde polycentrique de plus en plus instable. Cela signifie qu'il faut avoir le courage de dénoncer sa supercherie et ses fausses évidences. » (présentation de l'éditeur).
Sommaire : L'obscurantisme des « Lumières » – Les Femmes face à l'obscurantisme des « Lumières » – 1914-1918 l'épuration républicaine – 1914-1918 la république contre les trônes – L'Homme nouveau, un projet abject des régimes totalitaires – La Vè république, fossoyeuse de la France – Architecture et urbanisme – Les ravages des idéologies de gauche – L'immigration, le néo-esclavagisme des mondialistes – La lutte républicaine contre le complotisme – France/États-Unis l'alliance impossible – Gloire et défense de notre langue française – La république expliquée par ses enfants.
Jean-Pierre Fabre-Bernadac est également l'auteur de l'ouvrage On a tué le fils Daudet, paru en 2016 aux éditions Godefroy-de-Bouillon. Il est aussi l'initiateur de la lettre ouverte, dite « Appel des Généraux », publiée le 14 avril 2021 dans Valeurs Actuelles.
« Si, dans les dictatures, les opposants sont réduits au silence par l'emprisonnement, l'exil, sinon l'assassinat, ... dans nos pays démocratiques, c'est le mépris, le discrédit, le lynchage médiatique qui accablent ceux qui refusent la pensée unique, les diktats idéologiques, les vérités préétablies, les modes formatées, les causes humanitaires incontournables... Cette idéologie du dénigrement, du mensonge, de la stigmatisation, est certes moins inhumaine mais tout aussi définitive. »
« Ce livre donne la parole à ces nouveaux damnés de la terre française, il dénonce les mondialistes acharnés à détruire les nations et leur socle culturel et historique, les islamo-gauchistes et les libéraux bien-pensants qui viennent à la rescousse des courants radicaux de l'islam, sinon les dédouanent. Le fossé entre la majorité de la population et une « élite » minoritaire se creuse chaque jour un peu plus. Jusqu'à quand le peuple français acceptera-t-il que des censeurs soi-disant vertueux et un pouvoir sans courage cautionnent les violences dont il est victime. » (présentation de l'éditeur).
« Qu'est-ce que la famille ? Un contrat amoureux passé entre deux individus qui s'aiment, quel que soit leur sexe ? Certainement pas. Face aux dérives modernes de la famille, Pierre de Meuse nous convie à un retour sur le passé afin de réfléchir aux conditions de sa renaissance. Originellement, la structure familiale est toujours au centre d'un ordre social plus vaste : lignées, clans, communautés, etc. Sa déliquescence moderne est le résultat d'un long processus d'individualisation, qui a vu le triomphe des désirs éphémères de chacun des partenaires. »
« Pour défendre efficacement la famille, il ne suffit pas d'en rester à l'affirmation minimaliste que celle-ci se compose d'un homme et d'une femme : il faut rejeter le modèle de l'individu-roi. » (présentation de l'éditeur).
« Que reste-t-il du sacré dans un monde désenchanté, arraisonné par la technoscience et dominé par le fétichisme économique ? C'est à cette question cruciale que s'attellent deux penseurs qui, forts d'une solide amitié intellectuelle, ne s'inscrivent pas moins dans deux traditions religieuses antagonistes : l'une plaçant la divinité dans le monde, jusqu'au cœur de la Cité ; l'autre au-dessus du monde, dans la Cité céleste. Ainsi Thomas Molnar, catholique conservateur, se fait-il l'avocat de la foi chrétienne, là où Alain de Benoist va chercher en aval de la tradition chrétienne une sacralité revivifiée. Immanence ou transcendance, leur dialogue demeure toujours fécond. C'est qu'au-delà des oppositions, tous deux appellent à renouer avec un même sentiment de la vie. » (présentation de l'éditeur).
« Seize siècles de Chrétienté s'achèvent. Le temps présent connaît une inversion normative et philosophique qui nous engage dans une ère nouvelle. La transition est brutale. Elle est difficile à accepter pour les défenseurs de l'âge qui s'efface. De même que le vieillard tend à colorer le monde de sa propre décrépitude et à le voir décadent, de même il est des chrétiens qui, aujourd'hui, se plaisent à contempler le déclin du monde dans leur propre déclin. »
« Nous assistons en fait à une métamorphose. Le temps païen qui s'ouvre restaure les anciennes sagesses en même temps que les anciennes sauvageries. Le grand Pan est de retour. L'ère chrétienne qui s'achève avait vécu sur le mode de la domination. Le christianisme doit inventer un autre mode d'existence. Celui du simple témoin. De l'agent secret de Dieu. » (présentation de l'éditeur).
« Champion des passés les plus révolus, chef de file de nostalgies indigestes, voix sépulcrale surgie de temps poussiéreux : les mobilisations posthumes de Louis de Bonald en inspirateur des droites extrêmes et théoricien des conservatismes radicaux ont contribué à le figer en penseur qui aurait déploré sans fin l'ordre de l'Ancien Régime. Un homme déjà en retard sur son temps et comme à côté de son siècle. »
« Il y a assurément quelque gageure à sortir l'auteur de la Théorie du pouvoir politique et religieux (1796), héraut de l'Église dont le nom est resté attaché à une loi sur l'abolition du divorce (1816), de cette lecture par trop univoque pour interroger sa paradoxale modernité. C'est ainsi qu'on découvre un enfant des
Lumières – un moment mousquetaire – pleinement engagé dans le bouillonnement post-révolutionnaire, maire de Millau avant et après 1789 puis exilé volontaire. Un publiciste inlassable, plus tard reconnu comme un précurseur de la sociologie, un académicien et un député écouté : une figure intellectuelle majeure du premier XIXe siècle. »
« Nourri d'archives et d'inédits, de textes et de discours oubliés, ce portrait aussi novateur qu'alerte replace les prises de positions de Bonald au contact des événements. Restituant son regard acéré sur son époque, ses espoirs comme ses déceptions, il met en lumière le projet philosophique et politique qui l'a guidé tout au long d'une route accidentée : non pas celui d'une restauration d'un passé idéalisé, mais celui d'une régénération politique et sociale qui demeure à venir. » (présentation de l'éditeur).
Reprend trois textes de Renan : La réforme intellectuelle et morale de la France (1871), Qu'est-ce qu'une nation ? (1882) & Prière sur l'Acropole (1883).
« Ernest Renan (1823-1892) fut l'un des hommes les plus érudits de tout le XIXe siècle. Son œuvre est immense car elle ressort tout à la fois de la philologie, de la philosophie et de l'histoire. Passionné par les religions, celles-ci tiennent une large part dans sa bibliographie. Néanmoins, aujourd'hui, ce que l'on retient essentiellement, ce sont les trois ouvrages que nous présentons ici en un seul et unique volume. Car ils n'ont pas subi l'usure du temps et demeurent toujours d'actualité. »
« Pour Ernest Renan, les désastres de la guerre et de la Commune furent, sans doute, une douloureuse surprise, mais, comme le prouve son livre La Réforme intellectuelle et morale, d'abord mis à l'index par les républicains, puis réhabilité par Maurice Barrés et l'École de l'Action française, ils ne tardèrent pas à faire de sa part l'objet de commentaires lucides et apaisés, ni surtout à se trouver incorporés à l'ensemble des idées que caressait l'historien-philosophe à propos de l'avenir de l'Europe et de la France. » (présentation de l'éditeur).
« Au moment même où l'idée de nation semble voler en éclat sous la pression des communautarismes et de l'archipelisation de notre société civile, il est sans doute nécessaire de se reporter à certains textes aujourd'hui à (re)découvrir : celui du penseur chrétien Renan sur la définition de la Nation et celui de l'anthropologue Mauss, consacré au même sujet, dans les premières années du XXe siècle. En effet, dans ce premier texte, le philosophe soutient la nécessité de séparer la race et la nation. Renan soutient qu'à la différence des races, les nations naissent de l'association volontaire des individus qui ont un passé commun : « avoir fait de
grandes choses ensemble et vouloir en faire encore » demeure le creuset de la nation bien avant la langue commune ou la couleur de la peau. » (présentation de l'éditeur).
La deuxième réédition, de fin janvier 2022, est due à J.D.H. éditions (36 pages). Elle ne contient que le texte de Renan, mais est complétée d'une préface, d'une bibliographie et d'un « webinaire » de Benoist Rousseau. En clair, le livre comporte « un QR code [à numériser], renvoyant vers un webinaire (= séminaire en ligne) exclusif sur Renan, la nation, la nationalité, etc. »
« Ce livre d'Ernest Renan est à l'origine un discours prononcé à la Sorbonne en 1882. Un discours véhiculant une pensée très forte, fondatrice du concept français moderne de nation. Pourquoi la pensée d'Ernest Renan traverse-t-elle les siècles, les modes et les courants politiques avec une telle agilité ? Qu'est-ce qui rend ce texte si particulier et essentiel pour toucher l'âme des lecteurs, de génération en génération et en faire un texte si fondamental ? La préface de l'historien Benoist Rousseau tente d'y répondre [...] » (présentation de l'éditeur).
Cette collection, Les Atemporels, « une collection qui réunit des œuvres qui ne vieillissent pas, qui ont une date de publication mais pas de date de péremption. Car elles seront encore lues et relues dans un siècle », se développe avec des rééditions de George Orwel (1984, La ferme aux animaux), René Guénon (Le roi du monde), Gustave Le Bon (Psychologie des foules)...
Textes compilés par Philippe Hemsen ; préface de Philippe Hemsen.
« Au cours des trois dernières décennies, Jean Raspail a énormément écrit dans la presse, - entre autres la presse-magazine -, sur les sujets les plus divers. Méthodique, il prenait soin de conserver chacun de ses articles publiés, qui ont donc été découverts après sa disparition. Petits éloges de l'ailleurs se propose d'offrir au lecteur un vade-mecum de l'essentiel de ces textes d'où se dégagent plusieurs grandes lignes de force : « Politique et société », « Écrivains et Écriture », « Voyages », « Patagonie », « Histoire » … »
« C'est l'occasion séance tenante de repartir en voyage, et au galop,avec les Indiens d'Amérique, de disserter sur certains aspects de la langue française, de s'interroger sur des débats de société, et de rendre hommage à des écrivains et
voyageurs au style de vie étincelant qui continuent à fasciner, et qui offrent des horizons inaltérés. » (présentation de l'éditeur).
Une nouvelle édition, révisée et complétée. Première édition, en 4 volumes, chez le même éditeur en 2004-2005.
Volume 1 : Arthur de Gobineau ; Gustave Le Bon ; Édouard Drumont ; Maurice Barrès ; Pierre Drieu la Rochelle ; Henry de Montherlant ; Thierry Maulnier & Julien Freund.
Volume 2 : Georges Sorel ; Charles Maurras ; Georges Valois ; Abel Bonnard ; Henri Béraud ; Louis Rougier ; Lucien Rebatet & Robert Brasillach.
Volume 3 : Louis de Bonald ; Alexis de Tocqueville ; Georges Vacher de Lapouge ; Léon Daudet ; Jacques Bainville ; René Benjamin ; Henri Massis ; Georges Bernanos ; Maurice Bardèche & Jean Cau.
Volume 4 : Joseph de Maistre ; Ernest Renan ; Jules Soury ; Charles Péguy ; Alphonse de Châteaubriant ; Jacques Benoist-Méchin ; Gustave Thibon ; Saint-Loup & Louis Pauwels.
Volume 5 : Édouard Berth ; Louis-Ferdinand Céline ; Dominique de Roux ; Raymond Abellio ; Jules Monnerot ; Paul Sérant ; Jean Mabire ; Jean Madiran ; Dominique Venner & Jean Raspail.
« On n'épiloguera pas ici sur le mot "droite", dont la valeur est nécessairement conventionnelle. Notre "Bibliographie générale des droites françaises" réunit des auteurs qui ont généralement -mais pas toujours- été classés "à droite" ou dont se sont réclamés des courants de pensée étiquetés eux-mêmes de la sorte. »
« Il reste que parmi les auteurs dont nous traitons, on trouve de tout : des monarchistes et des républicains, des révolutionnaires et des conservateurs, des nationalistes et des européens, des libéraux et des anti-libéraux, des antisémites
et des philosémites, des chrétiens et des antichrétiens. »
« Cette diversité même des auteurs et de leurs œuvre, de leurs idées comme de leurs engagements, montre combien le caractère unitaire du mot "droite" est illusoire, et combien il est malaisé de les rassembler sous une même désignation. » (présentation de l'éditeur).
« Il est surtout question de liberté d'esprit dans ces chroniques, par-delà toute assignation idéologique, tout catéchisme élémentaire. Rémi Soulié fait, comme Maurras, de la critique un art majeur. Il dialogue avec le lecteur tout autant qu'avec l'écrivain, dans une promenade qui nous conduit vers les cimes. Il ne s'intéresse, il est vrai, qu'à ceux qui les tutoient d'autant mieux qu'ils sont, comme lui, ennemis de tout verbiage. Ces chroniques sont une « cure d'altitude mentale ». » (présentation de l'éditeur).
Avant-propos de Bernard Pascaud. Première édition : La Restauration nationale, 1987, sous le nom d'auteur de Guy Cornillaut.
« Le terme de Contre-Révolution renvoie à d'innombrables personnages dont la variété est extrême, du paysan vendéen en sabots et vêtu de sa peau de bique à l'écrivain aristocrate adversaire de la philosophie individualiste de la Révolution. Il évoque aussi une foule d'épisodes et d'actions à l'ampleur inégale, d'initiatives personnelles aux formes variées jusqu'aux grandes insurrections provinciales. ».
« Cette action contre-révolutionnaire a donné lieu à bien des études historiques, spécialement les guerres de l'Ouest. La pensée contre-révolutionnaire en revanche a été beaucoup moins traitée, et souvent de façon réductrice et caricaturale. Les penseurs qui menèrent par la plume la lutte contre les Lumières
méritent pourtant d'être redécouverts et connus. C'est de cet héritage intellectuel dont il est question dans cet ouvrage. Son ambition n'est pas d'être exhaustif mais d'inviter à une lecture féconde pour peu qu'on s'intéresse à la bataille des idées qui finalement oriente l'histoire. Dès qu'il entreprit son action politique Maurras s'en revendiqua : « Ma besogne a consisté à tirer un seul mouvement de l'effort contre-révolutionnaire du XIXe siècle, je n'ai presque rien inventé… ». À vrai dire, le maître de l'Action française se montre ici trop modeste car son apport a été essentiel pour faire de cet héritage un effort intellectuel cohérent. N'empêche qu'il y a un devoir de reconnaissance à l'égard de ces penseurs et qu'on peut toujours faire son miel d'une pensée beaucoup plus riche qu'on ne l'a dit. » (présentation de l'éditeur).
« L'héritage athénien est complexe, ambivalent, parfois contradictoire. C'est dans cette ambivalence, inhérente à toute réalité humaine, que se situe l'espace de la réflexion critique propre à tirer des leçons du passé. L'Athènes classique n'a pas laissé en héritage qu'un capital artistique, intellectuel et politique. Elle nous a également légué son histoire, c'est-à-dire une somme d'expériences à méditer, à examiner, à critiquer pour interroger notre propre temps. Le présent ouvrage est une méditation sur l'histoire politique de cette cité. Il pose dans ce texte la question, suivante, pour le moins iconoclaste : Athènes est-elle morte de sa démocratie ? Le lecteur devinera dans ce questionnement les préoccupations contemporaines de l'auteur et dans son raisonnement, la trace de l'empirisme organisateur animant l'esprit de l'Institut d'Action française. La réponse d'un écrivain d'Action française est attendue, mais l'intérêt résidera dans l'examen de ses arguments. » (présentation de l'éditeur).
« À la fois courant philosophique, politique, religieux, artistique, manière de vivre et de concevoir le monde, le progressisme, bien plus qu'une simple amélioration permanente de notre quotidien, se veut, selon ses promoteurs, une véritable redéfinition de la condition humaine. Pour quels buts ? Se peut-il que, comme ce progrès dont il tire son nom, il ait aussi sa part d'ombre, dont la cancel culture serait le dernier avatar ? »
« Telles sont les questions auxquelles tente de répondre une équipe de cent trente contributeurs, français et étrangers, pour la plupart universitaires (scientifiques, historiens, sociologues, économistes, juristes) mais aussi médecins praticiens, essayistes, écrivains ou journalistes. 260 notices, de "Âge d'or" à "Zorglub", pour définir un terme capital dans les débats de notre temps, en France et dans le monde. »
Une somme foisonnante pour comprendre notre époque. » (présentation de l'éditeur).
« L'Action française, Charles Maurras, et le maurrassisme ont fait l'objet ces dernières décennies d'un renouveau historiographique conséquent. Dans le dispositif maurrassien, si les dirigeants et les publications, à commencer par le quotidien L'Action française ont été largement étudiés, la Ligue d'Action française, née en 1905 et dissoute en 1936, a été beaucoup moins analysée. C'est à cette organisation, à son implantation et au type de militantisme qui la structure que s'attache cet ouvrage en posant des questions qui ne sont simples qu'en apparence : qui sont les militants et les militantes de l'Action française ? Où se situent les sections de la ligue nationaliste ? Comment s'organisent ses activités et se marque son action sur le terrain, non seulement en région parisienne mais aussi en province ? »
« C'est à ces différentes interrogations que s'emploie à répondre ce livre issu d'une thèse soutenue à l'université de Lorraine-Metz en 2017. L'ouvrage permet ainsi, à partir de sa sociologie, de ses pratiques militantes et des jeux d'échelles entre le national et le local, de dessiner un portait renouvelé d'une ligue nationaliste qui, après la Ligue des patriotes de Paul Déroulède moribonde avant 1914 fut au cœur de l'histoire militante du nationalisme français avant de se voir concurrencée par les Jeunesses patriotes de Pierre Taittinger à partir de la seconde moitié des années 1920. » (présentation de l'éditeur).
Édition annotée, préface de Sébastien Lapaque. Parution annoncée pour le 24 mars 2022.
« Boutang écrit cette fable en 1944 et elle paraît en 1947, deux ans avant 1984 de George Orwell. [...] René Dorlinde est mort en 1999, nous dit-on, et c'est à la faveur d'une accalmie dans la marche révolutionnaire que nous parvient ce texte scandaleux. Ancien directeur de banque, Dorlinde prétend être passé à la révolution après la destruction de sa classe, mais il semble avoir simulé ce ralliement et préservé au cœur du système qui l'exclut une rémanence dangereuse du monde ancien. [...] Le livre fait donc le constat d'une défaite totale de l'ordre ancien et donne cependant une clé pour qu'il survive. "Le secret, dans son essence, est contre-révolutionnaire", explique Boutang dans ce roman. [...]
Déjà René Dorlinde pose "la question (le paradoxe) de toute prophétie secrète", et c'est à peine si ce livre est lui-même parvenu jusqu'à nous : réédité et augmenté deux fois (1958 et 1991), la puissance qu'exerce cette espèce de samizdat depuis une époque où ce mot était inconnu en Occident s'étend à la mesure des bouleversements que nous vivons. [...] C'est Boutang qui définit le mieux le système totalitaire dont Orwell a bien vu qu'il "prétend contrôler le passé aussi bien que l'avenir" : s'il abolit l'amour et tout le monde ancien c'est parce qu'il est capable d'annihiler toute relation avec le passé – c'est la rupture du lien avec le passé qui est la production suffisante et seule réellement inouïe du monde nouveau. » (présentation de l'éditeur).
Préface de Michel Onfray. Parution annoncée pour le 24 mars 2022.
« Boutang publie ce livre juste avant l'élection présidentielle de 1981 avec un objectif : "Il faut qu'il parte". Ce pamphlet est écrit en un mois, contre le "provisoirement célèbre imbécile" au pouvoir après De Gaulle et Pompidou. Boutang l'accuse de forfaiture et l'affuble du sobriquet qui désignait pour la Commune de Paris, Adolphe Thiers, le prince de la répression républicaine la plus féroce de l'histoire (1871).
"Tout ce livre précisera que c'est justice, et malgré son vœux d'incognito historique, l'autre mérite de laisser une trace sous ce nom-là". Boutang se moque bien de cette lignée de Foutriquet 1, 2 ou 3, et il n'aura jamais connu le notre, mais il marque le point de départ d'une politique qui aura mis la France en viager
et qui conduit à sa disparition dans le magma européen. Toutes les forces du pays s'y sont engluées et il faut instruire le procès de nos quarante dernières années : cela ne commence pas avec l'élection de François Mitterrand, comme on le dit souvent, mais pendant le septennat qui la précède, celui de la "démocratie libérale avancée" jusqu"au bord du gouffre. [...]
"Plus le devoir est haut, plus la forfaiture est horrible", menace les racines de la vie. Tant que le Chef de l'État veut la survie de la Nation comme d'un être singulier, il n'est pas en état de forfaiture, si gravement qu'il se trompe. Mais s'il veut autre chose qu'elle, en lui substituant une fin personnelle, ou en acceptant, à sa place, une autre fin conçue pour d'autres et par d'autres, il est criminel. » (présentation de l'éditeur).
Les revues
Parution : le numéro 65 (3°trimestre 2021) de La Nouvelle Revue Universelle est paru.
À noter les dossiers « Obsolescente démocratie », textes de Axel Tisserand, Rainer Leonhardt, Patrick Buisson, Pierre Debray & Olivier Dejouy ; ainsi que « Raison et déraisons », textes de Antoine de Crémiers & Pierre Van Omneslaeghe (L'autorité chez Maurras).
Détail du sommaire sur l'image de la couverture, ci-contre (survoler l'image pour l'agrandir).
Parution : le numéro 7 de Front Populaire (la revue de Michel Onfray) vient de paraître, sur le thème Droite & Gauche. Espèces menacées ?.
« Le clivage droite/gauche est-il totalement révolu ? Cette dialectique fondamentale, qui a irrigué notre vie politique pendant au moins deux siècles, a-t-elle été tarie par le catéchisme du "en même temps" ? Rien n'est moins sûr. Un numéro pour jeter un regard différent sur la campagne présidentielle. » (présentation de l'éditeur).
Au sommaire : Alain de Benoist (La brève aventure du Cercle Proudhon), Guillaume Bernard, Jérôme Besnard (L'identité est-elle l'apanage de la droite ?), David Cayla, Régis de Castelnau, Vincent Coussedière, Olivier Dard (Droite et gauche : les enseignements des années 30), Marcel Gauchet (La gauche et la droite, une invention française), Roland Hureaux, Arnaud Imatz, Michel Iturria,
Frank Lanot, Georges Kuzmanovic, David L'Epée, Maxime Le Nagard, Henri de Monvallier, Michel Onfray, Henri Pena-Ruiz, Jérémy-Marie Pichon (Le catholicisme social, à l'avant-garde de la question ouvrière), Céline Pina, Bertrand Renouvin (Un royalisme de gauche ?), Jérôme Sainte-Marie, Jacques Sapir, Stéphane Simon & Arnaud Teyssier.
Dans la presse, et sur la toile
Suite à ce colloque, la revue Égards, de Montréal, publie dans son n°63 (automne 2021-hiver 2022) deux des communications données (en vidéo-conférence). Communications reproduites sur son site :
Par ailleurs, voir ci-dessus, le débat entre Alain de Benoist et Thomas Molnar, réédité sous le titre L'Éclipse du sacré. Débat sur l'essentiel (La Nouvelle Librairie, 2021).
Une étude autour de la question « Serons-nous prêts au jour de l'insurrection qui vient ? »
Nul n'est obligé de souscrire à toutes les critiques, à toutes les propositions, à toutes les positions de Catoneo (ses avis tranchés et définitifs sur telle ou telle personne, ses certitudes géopolitiques irréfragables, plus grave, ses options angevinistes...), mais il est un domaine dans lequel son expertise devrait être écoutée : la communication (presse, propagande...). Et, pour revenir à ces trois articles, il a raison sur un point : il faudrait peut-être se poser quelques questions sur la faiblesse -relative- du royalisme contemporain (quelle influence, dans quels milieux, pour quels résultats ?), sur les combats perdus (terminé le trop facile "Non, rien de rien, non je ne regrette rien". Soyons critiques... envers nous-mêmes), sur les combats à venir (justement, "Serons-nous prêts au jour de l'insurrection qui vient ?")... Donc, tout simplement, se remettre en cause, pour avancer. En d'autres termes, penser clair, afin de marcher droit.