Charles Maurras    Martigues
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Et les rééditions de Charles Maurras en France ?

Publier une sélection d'ouvrages peut ne pas satisfaire tous les lecteurs. S'il n'y a pas de contestation possible pour les ouvrages écrits par Charles Maurras, il n'en est pas de même pour les ouvrages relatifs à Charles Maurras et à l'Action française. Où commencer, où s'arrêter ?

On aurait pu, c'est vrai, citer toutes les études récentes sur Jacques Bainville, sur Georges Bernanos, ou sur Daniel Halévy ; les ouvrages de Gustave Thibon, de Vladimir Volkoff et de beaucoup d'autres, ... , on aurait pu traiter des dissidences ou des prolongements de l'Action française.

On aurait pu recenser les ouvrages en portugais, en anglais, en espagnol, en roumain, en annamite... , puis bifurquer sur T.-S. Eliot, sur Russel Kirk, sur Lionel Groulx, sur Pham-Quynh...

On aurait aussi pu citer aussi les nombreuses publications sur "la droite" ou l' "extrême-droite" (Jean-Pierre Azéma, Mathias Bernard, Ariane Chebel d'Appollonia, Pierre Milza, Ernst Nolte, René Rémond, Jean-François Sirinelli, Zeev Sternhell, Michel Winock...), ouvrages pour certains honnêtes et rigoureux, pour (beaucoup) d'autres plus proches du montage journalistique à visée anxiogène, que de la recherche scientifique. [1]

Pourquoi pas ?

Mais, parallèlement à ces "Actualités", nous préparons la section "Réédition de l'œuvre critique sur Charles Maurras" qui sera beaucoup plus large. Tout ce qui n'est pas dans cette "Actualité" figurera dans cette section.

Dans cette quatrième "Actualité de l'édition maurrassienne", nous avons voulu nous en tenir à l'essentiel : la réédition française de l'œuvre de Charles Maurras, et une sélection d'ouvrages récents et disponibles sur Maurras et l'Action française.

Une bonne centaine d'ouvrages disponibles. Pas si mal ?


Brian McLeóghann.

Le 12 février 2013.

[1] Dans les années 1970-1980, une prolifération d'ouvrages du même genre avait déjà eu lieu (Chiroux, Birgouleix, Pons...). Analysant ces ouvrages, la revue "Défense d'Occident" les avait résumés en une seule phrase (je cite de mémoire) : "L'extrême-droite n'est rien, mais l'extrême-droite est responsable de tout". Rien de nouveau, donc. Notons que depuis, personne n'a été capable de définir cette notion fourre-tout de "extrême-droite" (version journalistique) ou de "droites radicales" (version universitaire). Voir à ce propos Pierre-André Taguieff, "Droite : Le retour du diable" & "Les nouveaux sentiers de l'extrémisme" (du moins la première partie de cette dernière étude). [retour au texte]

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